Cette tendance est principalement due à l'augmentation des taux d'intérêt, qui sont passés de 2,5 % à 3 % au cours des derniers mois. Cette hausse est due à la politique monétaire restrictive mise en place par la Banque Centrale Européenne (BCE). La BCE a décidé de relever les taux pour contrer l'inflation et maintenir la stabilité financière.

Cette hausse des taux a eu un effet direct sur le marché immobilier. Les banques et les prêteurs sont plus réticents à accorder des prêts car ils craignent que les emprunteurs ne soient pas en mesure de rembourser leurs dettes. De plus, les emprunteurs sont moins enclins à contracter un crédit immobilier car ils doivent payer des intérêts plus élevés.

En conséquence, le nombre de crédits immobiliers accordés a chuté ces derniers mois. Selon les données publiées par l'Association européenne des prêteurs hypothécaires (EAP), le nombre de prêts immobiliers accordés en Europe a diminué de 5 % au cours du premier trimestre 2019 par rapport au trimestre précédent.

Cette baisse du nombre de crédits immobiliers peut avoir un impact significatif sur l'ensemble du marché immobilier européen. Les acheteurs potentiels seront moins enclins à acheter une propriété si leur demande de crédit est refusée ou si les conditions sont trop strictes pour qu'ils puissent obtenir un prêt. De même, les vendeurs seront confrontés à une baisse du prix demandée pour leur propriétés car il y aura moins d'acheteurs potentiels sur le marchée.

Bien que l’augmentation des taux d’intérêt soit nécessaire pour maintenir la stabilité financière et contrer l’inflation, elle peut avoir un effet nocif sur le marché immobilier europén si elle se poursuit trop longtemps ou si elle est trop importante. Il est donc important que la BCE trouve un équilibre entre stabilitée financière et accessibilitée aux crèdits immobiliers afin que le marchè ne soit pas affectè par cette hausse des taux d’intérèt.